Ces petites victoires
qui apportent de l’espoir
Il vaut mieux qu’il ne se passe rien plutôt que de forcer quelque chose.
– Nancy Rosanoff
Parfois, la vie ne se passe pas comme vous voulez. Je le remarque particulièrement depuis la rentrée. Après un été où nous avons pu renouer avec un semblant de normalité, la réalité de l’automne nous a forcé à reprendre un rythme de vie effréné où rien ne semble fluide et facile.
Lorsqu’on ressent une pression de rendement, de performer et d’apporter des résultats, mais que tout ceci nous semble forcé et qu’on fait face à des blocages qui ne veulent pas céder, il vaut mieux cesser de vouloir tout contrôler et accepter de lâcher prise. Facile à dire n’est-ce pas? 😉
Je vous ai déjà mentionné que je prépare un projet pour lequel je rencontre différents collaborateurs clé. J’ai parfois l’impression de collectionner les : «Non!», «Pas le bon timing», «Excellente idée, mais notre grille de projet est pleine en ce moment», «Ce projet est génial, mais revenez dans trois mois...», «Formidable, mais parlez-en plutôt à ce producteur», etc.
La règle du 48 heures!
Je dois dire que parfois, le découragement me gagne. Quand cela arrive j’applique mon règlement interne : j’ai le droit d’être découragée, de pleurer, de perdre espoir, mais seulement pour 48 heures! Je m’autorise 48 heures pour me sentir trop ceci, pas assez cela, rejetée, inadéquate, incompétente…
Généralement, après cette période de 48 heures où je n’ai pas lutté contre ce sentiment de défaite, j’ai un flash ou je reçois une nouvelle idée qui m’amène à voir la situation différemment et j’accepte de lâcher prise sur ce qui a causé ma déception. Et boum, me voilà repartie à la conquête de mon rêve autrement, plus forte des expériences du passé.
Mon truc pour me relever après 48 heures de déception : accomplir un petit défi. Quelque chose sur lequel j’ai du contrôle.
Je vous avais déjà parlé de mon défi de l’été dans un article précédent. Faire face à ma plus grande peur, soit réapprendre à conduire. Avoir une voiture pour être en mesure d’aider ma mère qui est malade. Et bien voilà qu’après mon récent 48 heures de déception, j’ai effectué la grande traversée. J’ai réussi à prendre l’autoroute seule et j’ai atteint mon objectif de l’été.


La vie est faite de petites victoires qui vous mèneront loin. Happé dans le tourbillon de l’accomplissement à tout prix, nous oublions souvent de regarder l’essentiel. Regarder ce que nous avons, les petits accomplissements, les petites victoires de la vie, c’est ce qui donne du sens.
Revenir à l’essentiel dans une période où tout semble bloqué c’est avoir la sérénité d’accepter ce que l’on ne peut changer.
Parfois j’ai du mal à accepter que les portes ne s’ouvrent pas au moment où je le désire. J’ai tendance à vouloir forcer les évènements. Me concentrer sur l’essentiel, me permet de revenir à moi. De me reconnecter à ce qui sonne vrai au lieu de forcer l’ouverture de portes qui ne doivent pas être ouvertes maintenant ou qui n’ont peut-être pas lieu d’être ouvertes.
Revenir à l’essentiel me permet de me reconnecter à ma véritable nature et de ressentir de nouveau ce qui sonne vrai, ce qui est inspiré et qui est en phase avec ma véritable essence. J’accepte qu’être guidée par mon ego n’est souvent pas la bonne façon de faire.
Et vous qu’essayez-vous de forcer? Essayez aujourd’hui d’avoir la sérénité d’accepter ce que vous ne pouvez changer et prenez le temps de savourer les petites victoires. De quoi êtes-vous fier aujourd’hui ou quelle petite action pourriez-vous accomplir afin de ressentir de la fierté?
Les petites victoires sont les petits cailloux blanc qui vous guident, une étape à la fois, à ce que vous désirez vraiment. Les petites victoires sont les petits cailloux blancs qui vous ramèneront à la maison lorsque vous serez en train de vous perdre dans les chemins sinueux de l’ego.
Besoin de perspective? Envie de voir les choses différemment pour agir autrement? Je suis là pour vous aider à voir vos angles morts pour enfin sortir de la garnotte! 😜
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